Alors qu’un amour réciproque l’unit au duc de Guise, des rivalités familiales conduisent Marie de Mézières à épouser M. de Montpensier. Retirée à Champigny, elle fait du comte de Chabanne, un ami de son mari, son confident; il parfait son éducation et, au bout d’un an, lui avoue sa "passion"; elle répond par l’indifférence. Lorsque le duc d’Anjou et le duc de Guise, égarés dans la forêt, aperçoivent la jeune femme sur un bateau au milieu d’une rivière, puis séjournent à Champigny, l’amour renaît entre les deux anciens «amants». Le duc de Guise s’en cache au duc d’Anjou, lui-même séduit. Tous reviennent à la cour. Le duc de Guise avoue ses sentiments à Mme de Montpensier; elle connaît la jalousie; il renoncera pour elle à un haut mariage. Au cours d’un ballet, elle s’adresse au duc d’Anjou, croyant parler à son «amant» le Duc de Guise. Furieux d’avoir Guise pour rival, Anjou le menace, pousse le roi contre lui. L’amour devenant trop visible, M. de Montpensier envoie son épouse à Champigny. Elle se confie à Chabanne, qui sert d’intermédiaire avec Guise et l’introduit dans le château; le mari survenant, Chabanne permet à Guise de s’enfuir et passe pour l’amant. Désespéré, il disparaît, et il sera, peu après, une victime innocente de la Saint-Barthélemy. Guise en aime déjà une autre. Mme de Montpensier meurt, incapable de «résister à la douleur d’avoir perdu l’estime de son mari, le cœur de son amant et le plus parfait ami qui fut jamais».