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DROIT DES PERSONNES P2 - La protection des personnes CH 1 (CH 1 La…
DROIT DES PERSONNES
P2 - La protection des personnes CH 1
CH 1 La protection de l'intégrité
Section 1 L'inviolabilité du corps humain
Principe qui
protège
la personne contre les
atteintes
venant d'autrui.
Tt
les atteintes ne st pourtant
pas prohibées
. Car cet inviolabilité vise à protéger la personne contre l'atteinte corporelle commise
sans son consentement
par un tiers. Ms elle ne doit se retourner contre la personne.
Un
encadrement
des atteintes corporelles est
nécessaire
16-3 Cciv,
ne peut être porté atteindre corps humain qu'en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l'int thérapeutique d'autrui.
Le
consentement
de l'intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas ou son état rend nécessaire une intervention à laquelle il n'est pas à même de consentir.
La licéité des atteintes au corps humain est subordonnée à une
double condition
finalité légitime
recueillir le consentement de la personne.
§1 La nécessaire légitimité de l'atteinte au corps humain
A. La finalité médicale pour la personne
Loi 4 mars 02
relative aux droits des malades et à la qualité du sys de santé (// pt pr B.)
Précise à L. 1111-4 CSP
"Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des csq de ses choix. / Si la volonté de la personne de refuser ou d'interrompre tt traitement met sa vie en danger, le médecin doit tt mettre en oeuvre pr la convaincre d'accepter les soins indisp. Aucun acte médical, ni aucun traitement ne peut ê pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne, et ce consentement peut être retiré à tt moment.
Arrêt du CE du 16 aout 2002
maintient sa JP
Acte médical
par essence porte atteinte au corps et le Cciv exige une nécessité médicale et l'intensité de l'intérêt médical est néanmoins variable puisque l'acte n'est pas tjrs nécessaire. Il peut être simplement utile à la personne et relever de la prévention du diagnostic ou du soin. Si l'acte n'est pas justifié par l'état de santé du patient, le médecin qui le réaliserait engagerait sa resp pr faute (CSP, L 1142-1)
B. La finalité médicale pr autrui
2§ Le consentement à l'atteinte
A. Le consentement nécessaire
Le consentement doit tjrs être recueilli or le cas ou l'état du patient rend nécessaire une intervention thérapeutique qu'il ne peut consentir (16-3 Cciv). Vise ppal personne incs, dt les facultés mentales seraient altérées.
A défaut d'être justifié,
l'absence de consentement fait obstacle à l'intervention
, la responsabilité du médecin sera en effet engagée s'il réalise un acte sans avoir obtenu le consentement libre et éclairé de son patient (1111-4 CSP)
CE 16 oct 01 Témoins de Jéhovah
Refus de recevoir des transfusions sanguines et 1 médecin avait portant procédé à 1.
Pas faute pr le médecin, dès lors que cette transfusion apparaissait cme le seul moyen de sauver la vie du patient.
B. Un consentement insuffisant
CEDH 17 fev 05
K. A et A. D contre Belgique contre pratiques sadomasochiste
Droit à épanouissement personnel protégé par art 7 convention impliquait le droit d'entretenir des relations sexuelles même d'une nature physiquement ou moralement dommageable ou dangereuse pr sa personne.
Le
consentement
de la victime devient à lui seul un
fait justificatif
pour légitimer une atteinte à l'intégrité corporelle.
Art 16-3 Cciv
y fait ref. Un acte qui est réalisé sur une personne et qui est utile à une autre tel le prélèvement d'organe. Lorsque réalisé sur personne vivante, ne peut l'être qu'en vue d'une greffe ayant un int thérapeutique direct pour le receveur. Le don d'organe sur personne vivante ne peut intervenir qu'entre proches.
Lorsque personne décédée, conditions prélèvement assouplies. But thérapeutique ms // scientifique. Le consentement du donneur est présumé.
Section 2: L'indisponibilité et la non patrimonialité du corps humain
94 lois de la bioéthique, Q de socté (PMA, GPA...)
Principe de non patrimonialité. Art 16-1 et 16-5.
La JP parle plutôt d'indis du corps humain (GPA, maternité pr autrui)
§1 La distinction des principes
L'indisponibilité
du corps humain interdit à la personne d'effectuer des actes juridiques de dispositions par lesquelles s'opèrent une transmission d'un droit ayant pr objet ce corps humain par la voie de cession à titre onéreux ou gratuit, ou d'un abandon. L'indis du corps humain s'applique au corps humain en entier.
La non patrimonialité n'empêche que la cession à titre onéreux à la différence de l'indis (// cession à titre gratuit
§2 La maternité pour autrui
A. La prohibition traditionnelle
1. Les fondements de la prohibition
Art 16-7 prohibe GPA
est issu d'une loi 29 juillet 1994 relative au respect du corps humain
Principe pas remis en cause par les réformes successives des
lois bioéthiques
et nota Loi 17 mars 2013 qui ouvre mariage aux couples de même sexe.
Prohibition dégagée par la JP d'Ass. Plen du
31 mai 1991
prohibe convention GPA
3 arrets ch civile CCass 6 avril 2011, se réfère à de tels principes, indis de l'Etat des personnes pr refuser de faire produire effet en France à de telles conventions.
§2 Les csq d'une telle prohibition
Etats ds lesquels c'est permis.
Personnes qui vt à l'étrangers, recours au service d'une mère porteuse. Et ensuite veulent revenir en France w/ enfant.
Couples qui ont recours à la GPA = parents d'intention.
Veulent r
eco jugement en France.
Détournement de la loi ? CCass considéré cme fraude à la loi = aucun lien sur cet enfant étendu dissuasion mère ms aussi au père (biologique, donne ses gamètes)
Plusieurs décisions même jour CCass contre
B. Les inflexions de la GPA
16 juin 2014 CEDH
Affaire Mennesson
26 juin
Mabassée
= Condamnation France, considère violation droit au respect vie privée des enfants. Restriction droit identité. En faisant obstacle tant à la reco qu'à l'établissement en droit interne de leurs liens de filiation de leur père biologique.
Evolution JP Ccass Ass Plén 3 juillet 2015
Renonce à un rejet de principe des GPA pratiquées à l'étranger et accepte la transcription des actes de naissance étrangers. Le fait en utilisant un txt technique. Art 47 Cciv relatif à la force probante des actes étrangers de l'Etat civil, invite à vérifier que cet acte n'est pas irrégulier, falsifié ou que les faits déclarés ne corres pas à la réalité.
Reco lien biologique w/ le père pas de pb w/ la mère
ms qu'en serait-il si les parents désignés, simplement des parents d'intention (mère)
Ccass précise qu'elle ne s'est pas prononcée sur cette Q
Ccass 5 juillet 2017
Ccass admis adoption simple par le parent d'intention de l'enfant biologique de son conjoint lorsque cet enfant est né à la suite d'une GPA ms refuse la transcription à l'Etat civil du lien de filiation à l'égard de la mère d'intention (mère est celle qui accouche)
CEDH 21 juillet 2016
Foulon contre France.
Bouvet contre France.
19 janvier 2017
Laborie contre France.
Droit civil, concept de 1804, conception volontariste de la personne = désintérêt pr le corps de celle-ci
Evolution ajd = loi du 29/07/1994: respect du corps humain ds art 16-1